L’épidémie de grippe aviaire a eu des répercussions importantes pour les éleveurs de volailles et de palmipèdes, mais a également affecté les choix alimentaires des consommateurs. Voici trois de ces conséquences :
Des produits étiquetés “de plein air” qui ne le sont plus toujours En raison de la nécessité de confiner les animaux, des œufs, de la viande, ainsi que des plats préparés et des pâtisseries portant des mentions telles que “œufs de plein air” ou “élevé en plein air” peuvent ne plus être fiables. Même si cette pratique est autorisée grâce à une dérogation, l’étiquetage peut être trompeur, selon Nacer Benfriha, éleveur et membre de la Confédération paysanne. Il recommande de faire confiance aux relations pour avoir une idée précise de ce qui se passe.
Du foie gras rare et cher Les éleveurs de palmipèdes ont été durement touchés par l’épidémie, avec les mesures sanitaires imposées dans les grands couvoirs de l’ouest, où 80 % des futurs canards pour le foie gras sont nés, et les abattages de 90 % des reproducteurs. En conséquence, le foie gras a été rare pendant les fêtes et son prix a augmenté.
De la canette sur les tables La pénurie de canards pour le gavage a obligé la filière à modifier ses règles de production et à autoriser le gavage des femelles, afin de ne pas perdre toutes les industries, la filière et les producteurs. Cela a entraîné la consommation de foie gras de canette à Noël. Selon Emmanuel Carbonnière, conseiller en volailles et palmipèdes à la chambre d’agriculture de la Corrèze, les clients ont trouvé ce foie gras plus fin et plus tendre.